... Mais mon ISP, il réserve combien de bande passante sur le coeur de réseau ?
Voici quelques docs en provenance d'Alcatel-Lucent: ici et là.
1 commentaire:
Anonyme
a dit…
Intéressant. Je pense que le risque se situe plus au niveau de la collecte (= le "second mile") que du coeur de réseau. Pour la vidéo par exemple, si on compte une moyenne de 250 kbit/s par utilisateur, cette moyenne doit être garantie sur le lien entre la tête de réseau vidéo IP et les abonnés. En amont, le contenu n'est pas multiplié par le nombre d'abonnés (en vidéo temps réel type télé un seul flux par chaîne ; en VOD chaque fichier vidéo n'est rapatrié qu'une fois sur le serveur qui joue un rôle de proxy). Du moins c'est plutôt comme ça que je vois le fonctionnement optimal de la chose (par opposition à : un utilisateur = un flux individuel de bout en bout, càd de sa maison jusqu'au serveur originel du fournisseur de contenu). On peut aussi imaginer des services qui marcheraient en P2P, et qui pourraient décharger le coeur de réseau si des points d'interconnexion étaient répartis sur le territoire (2 utilisateurs d'une même région pourraient ainsi échanger sans que leur trafic ne remonte jusqu'à Paris).
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Intéressant.
Je pense que le risque se situe plus au niveau de la collecte (= le "second mile") que du coeur de réseau. Pour la vidéo par exemple, si on compte une moyenne de 250 kbit/s par utilisateur, cette moyenne doit être garantie sur le lien entre la tête de réseau vidéo IP et les abonnés. En amont, le contenu n'est pas multiplié par le nombre d'abonnés (en vidéo temps réel type télé un seul flux par chaîne ; en VOD chaque fichier vidéo n'est rapatrié qu'une fois sur le serveur qui joue un rôle de proxy). Du moins c'est plutôt comme ça que je vois le fonctionnement optimal de la chose (par opposition à : un utilisateur = un flux individuel de bout en bout, càd de sa maison jusqu'au serveur originel du fournisseur de contenu). On peut aussi imaginer des services qui marcheraient en P2P, et qui pourraient décharger le coeur de réseau si des points d'interconnexion étaient répartis sur le territoire (2 utilisateurs d'une même région pourraient ainsi échanger sans que leur trafic ne remonte jusqu'à Paris).
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